STRESS OXYDANT ET COVID-19… les complications pendant et après !

Attention si vos défenses antioxydantes sont altérées !

A l’heure où les médias et le gouvernement annoncent une recrudescence des cas COVID-19 positifs, petit point sur un aspect important quant aux formes graves : le stress oxydant, encore appelé stress oxydatif !

Le stress oxydant qu’est-ce que c’est ?

Rien à voir avec le stress que l’on connaît, caractérisé par des angoisses ou une anxiété face à une menace éventuelle. Le stress oxydatif (ou stress oxydant) est un phénomène d’oxydation chimique subi par notre organisme. Il est la conséquence d’un déséquilibre entre une quantité excessive de radicaux libres et une quantité insuffisante d’antioxydants pour y répondre.

Il n’est pas à confondre avec l’oxydation qui est un processus naturel permettant de fournir de l’énergie aux cellules de l’organisme, ou encore le stress psychologique.

Les radicaux libres sont des molécules contenant du dioxygène et sont l’origine du processus naturel de l’oxydation des cellules. En trop grande quantité dans le corps, elles peuvent être nocives pour l’organisme et s’attaquer aux tissus graisseux, aux protéines, à l’ADN et tous les composants de l’organisme. Lors d’un déséquilibre antioxydants/radicaux libres, le système immunitaire du corps est affaibli et donc les mécanismes de défense du corps sont lésés.

Quelle sont les conséquences du stress oxydant ?

Le stress oxydant provoque la dénaturation (ou l’oxydation) de nombreux éléments de l’organisme : protéines, lipides, sucres, et ainsi, la « rouille » des tissus, des muscles, des artères, des cellules nerveuses et/ou cérébrales.

Les résultats sont :

  • un vieillissement accéléré et/ou prématuré,
  • des formes graves en cas d’infections, par état inflammatoire non contrôlé,
  • des maladies cardiovasculaires, neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson…)
  • l’initiation de cancers lorsque le stress oxydatif atteint le noyau des cellules,
  • et bien d’autres pathologies, telles que fibromyalgies, syndrome d’apnée du sommeil, arthrite, allergies

Revenons au contexte actuel du COVID-19

De nombreuses autres ont montré que ce stress oxydant  est étroitement lié à la tempête inflammatoire (encore appelé orage cytokinique) et donc impliqué dans les complications et les formes graves, ainsi que dans les séquelles de la maladie, qu’elles soient pulmonaires, rénales, cardiaques ou neurodégénératives.

Chez l’humain et pas que !

En 2013 déjà, pour la grippe H1N1 porcine, une étude montrait bien l’intérêt de traiter à la fois l’infection et le stress oxydatif pour empêcher les formes aigues de la maladie : « the provision of feed supplemented with antioxidants could be a strategy to better prepare animals to overcome influenza infection » ref  Deblanc et al. Veterinary Microbiology 162 (2013) 643–651

Au quotidien, on préconise le port du masque pour se protéger de la transmission du virus… Protection physique largement remise en cause… Par contre, un effet largement démontré est le manque d’oxygénation, ce qui conduit à un état d’acidification de l ‘organisme et donc favorise un stress oxydant. Soit, il est déjà là et on l’aggrave soit on le crée !

Autres aspects favorisant le stress oxydant :

  • L’alimentation industrielle, transformée, la junk food, pauvre en nutriments essentiels,
  • Consommation excessive de sucres,
  • Le stress physique,
  • Le stress psychologique,
  • Le manque de sommeil,
  • Les facteurs environnementaux tels que rayonnement UV, gaz d’échappements, produits chimiques, tabagisme passif, …

QUE FAIRE POUR LUTTER CONTRE LE STRESS OXYDATIF ?

Avant tout, on doit veiller à éviter ou au moins à réduire autant que possible les causes de stress oxydatif mentionnées plus haut. Ce n’est pas forcément aisé…

Il est d’autant plus important que nous fournissions à notre corps des substances antioxydantes variées pour l’aider à neutraliser les radicaux libres. Ceci parce que les antioxydants sont les parfaits antagonistes des radicaux libres : ils se lient aux molécules réactives et les empêchent ainsi de s’aider eux-mêmes. Même si le développement du stress oxydatif ne peut souvent pas être évité, nous pouvons toujours trouver ainsi le contrebalancer et le rééquilibrer.

En résumé, quelques conseils :

  • Mangez le maximum de fruits et légumes d’origine biologique ou de producteurs locaux travaillant sans produits chimiques de synthèse,
  • Consommez des huiles végétales de haute qualité et notamment, pour les crudités choisissez des huiles de première pression à froid riches en oméga 3 (à ne pas chauffer…),
  • Régalez-vous avec une assiette riche en couleurs,
  • Oxygénez vous ; bougez, de préférence en extérieur,
  • Maintenez une humeur positive,
  • Évitez autant que possible les sources de stress psychologique,
  • Éteignez les sources d’informations négatives,
  • Faites une cure d’un complexe d’anti-oxydants : parfaits antagonistes des radicaux libres, ils se lient aux molécules réactives et les neutralisent. Nous pouvons citer la vitamine C (de préférence liposomale pour un début de cure), la vitamine E, la vitamine A, le sélénium, le manganèse, le zinc, les bioflavanoïdes, le resvératrol, les anthoxanthanes, …),
  • Ne sous-estimez pas  vos bobos quotidiens, des problèmes de digestion, de circulation sanguine, humeur morose ou anxieuse, problèmes de sommeil etc, : traitez les pour revenir à un état de santé optimal qui permettra à votre organisme de gérer les agressions extérieures telles que des virus. C’est la protection la plus efficace et la plus pérenne !

Évaluation possible en réalisant un bilan de stress oxydatif en laboratoire

Pour savoir si vous avez ou non un stress oxydant, vous pouvez réaliser un bilan sanguin, non remboursé. Ce test permet d’évaluer son niveau de stress oxydatif, d’en déterminer les causes et de se diriger vers un traitement spécifique selon les déficits ou les déséquilibres.

Certaines situations peuvent le préconiser :

  • en cas de complémentation : pour faire le point sur une éventuelle adaptation ;
  • en cas de maladie chronique évolutive ;
  • en cas de prédisposition génétique de certaines maladies,
  • après un évènement pénible ou une période stressante ;
  • pour prévenir les maladies dégénératives et le vieillissement.

Références scientifiques :

  • « Role of Oxidative Stress on SARS-CoV (SARS) and SARS-CoV-2 (COVID-19) Infection: A Review. » Suhail, Shanzay et al. Protein J ; 39(6): 644-656, 2020 12.
  • « Tissue damage from neutrophil-induced oxidative stress in COVID-19 », Laforge M. et al, Nature Reviews Immunology volume 20, pages 515–516 (2020)
  • « Distinct profiles of systemic biomarkers of oxidative stress in chronic human pathologies: Cardiovascular, psychiatric, neurodegenerative, rheumatic, infectious, neoplasmic and endocrinological diseases », Brack et al., Advances in Bioscience and Biotechnology, 2013, 4, 331-339

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